Qi Gong de référence de l’école du Qi. Cette série dont la fluidité et la beauté ne sont plus à démontrer a également une dimension poétique et spirituelle qui s’adresse et éclaire directement l’esprit. La libération des articulations, l’harmonisation de l’énergie et l’équilibre droite gauche, ne sont qu’une petite partie des effets corporels et énergétiques de cette série.
Le Tai Ji Qi Gong appartient à la lignée des Qi Gong Yang Sheng « Qi Gong pour nourrir la vie ». Il a son origine dans une forme en 13 mouvements, le Tai Ji Zhuang, composée par Xu Xuan Ping au VII siècle après JC, sous la dynastie des Tang ( 618 – 907 ). Dans le courant du XXième siècle, Huang Xi Lin enseigna cette méthode. Minoru Hoshino l’a transmise à Dominique Banizette.
Le Tai Ji Qi Gong comme on le voit appartient à une lignée ancienne mais reste toujours vivant et en évolution. Cette lignée comprend un ensemble de pratiques spécifiques :
– des préparations
– des postures debout
– des marches
– une pratique de mouvement immobile, Tai Ji Jing Gong.
et des séries de Qi Gong dont
– les 13 mouvements prophylactiques
– et des formes particulières à cette lignée, du jeu des 5 animaux, des 6 sons thérapeutiques et des Ba Duan Jin.
Les Vertus du Tai Ji Qi Gong :
Comme dans toutes les séries de Qi Gong, chaque geste a un effet thérapeutique et énergétique particulier sur les méridiens et les organes et améliore donc la circulation de l’énergie et du sang dans l’ensemble des fonctions.
Mais comme chaque série il a aussi ses vertus spécifiques
- L’immobilité des pieds pendant l’ouverture et la fermeture permet un fort contact à la terre.
- La latéralisation et le déplacement des pieds dans tous les autres gestes entraînent un mouvement différent des 4 membres et donc un effet sur les 2 hémisphères cérébraux, ainsi qu’une amélioration de l’équilibre dans la circulation énergétique entre la droite et la gauche et une amélioration de la latéralisation par l’utilisation du pas de l’arc.
- La mise en situation dans l’espace au début de la pratique amène à une pratique centrée mais ouverte sur l’extérieur grâce au placement de l’attention sur la vastitude de l’espace qui nous entoure, en relation avec les énergies du ciel, de la terre et de la grande nature que l’on incorpore.
- La mise en relation avec les énergies externes qui viennent renforcer le Dan Tian inférieur, provoque un nourrissement efficace des énergies internes et en particulier de Jing par l’absorption, dans chaque geste, de ces différentes énergies externes.
- La mise en circulation systématique, entre chaque mouvement, de l’énergie absorbée amène une très grande présence de l’axe et du centre et une très grande fluidité de l’énergie. Elle permet également une meilleure répartition de l’énergie entre le haut et le bas, une dynamisation permanente de Chong Mai, par un travail spécifique sur l’axe entre chaque geste, ainsi qu’un nourrissement de Jing par la mise en mouvement de ces énergies vers les lieux de stockage, entre chaque geste.
- Un renforcement de l’utilisation de Yi, l’intention et une meilleure possibilité d’expression de Shen grâce à un travail précis de positionnement du regard.
- L’ouverture des articulations due à l’expansion du geste amène une élasticité accrue des tendons et des muscles et une amélioration de la rythmicité des mouvements biologiques internes par l’utilisation des forces dynamiques du corps, alternées et symétriques : ouvertures – fermetures, extension – retour.